La région nommée à l’origine «beaux prés» par Samuel de Champlain, est située à environ 15 km du Vieux-Québec. Elle s’étend sur un territoire de 55 km longeant le fleuve Saint-Laurent et est constituée de 9 municipalités qui promettent plaisir et découverte aux visiteurs.

Présentation des municipalités

 Boischatel

Fondée en 1920 aux abords de la chute Montmorency, la municipalité de Boischatel doit son nom à Jean-François de Beauchatel, un officier du régiment de la Sarre et premier aide-de-camp du général Montcalm. Arrêt obligé des amateurs d’art et d’histoire, Boischatel propose à ses visiteurs des trésors géologiques et naturels, des galeries et des ateliers d’artistes, des centres d’interprétation historique et bien plus.

  • 1542 - En expéditions au Canada pour le compte du roi François 1er, Jean Alphonse Fonteneau décrit pour la première fois la chute Montmorency.
  • 1657 - Boischatel accueille ses deux premiers résidents : Pierre Maheust et Jean Trudelle.
  • 1759 - Les environs de la chute deviennent un point chaud d’où les soldats français et anglais, séparés par la rivière, se livrent de nombreuses attaques au fusil et au canon.
  • 1811 - Construction d’une scierie aux pieds de chute Montmorency. Au plus fort de sa production, 800 familles vivent d’un emploi dans cette entreprise qui fermera définitivement ses portes en 1892.
  • 1920 - La paroisse de Saint-Jean-de-Boischatel est érigée canoniquement. Ce n’est qu’en 1991 que le nom de la municipalité sera raccourci pour devenir Boischatel.
  • 1995 - Presqu’une tradition, le concours international de feux d’artifice Grands Feux Loto-Québec se tient chaque été depuis 1995 au-dessus de la chute Montmorency.

Saviez vous que… Avec un réseau de couloirs de près de 3000 mètres, la grotte de Boischatel découverte en 1979 est la plus grande cavité souterraine du Québec. Il est possible de la visiter en compagnie d’un guide professionnel.


www.municipalitedeboischatel.ca
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L’Ange-Gardien

Voisine de Boischatel, la municipalité de L’Ange-Gardien s’est longtemps dédiée à l’agriculture. De nombreux vestiges agricoles parsèment d’ailleurs le tronçon de la Route de la Nouvelle-France qui traverse la municipalité. Réputée pour le foisonnement de son patrimoine architectural hérité du Régime français, cette bourgade vous propose aussi de succulents produits du terroir, la visite d’ateliers d’artisans et une promenade sur la Véloroute Marie-Hélène Prémont.

  • 1652 - Une partie du territoire est accordé par le gouverneur Jean de Lauson à son fils. Cependant, le peuplement de cette partie de la Côte-de-Beaupré se fera à partir de 1654.
  • 1664 - Le village est érigé en paroisse sous le nom de Saints-Anges Gardiens.
  • 1759 - James Murray, qui deviendra le premier gouverneur de la colonie après la victoire anglaise, installe son quartier général dans l’église de L’Ange-Gardien. Habitués à détruire les bâtiments après leur passage, les soldats de Murray laisseront toutefois l’église intacte, préservant ainsi les lieux sacrés, tel que l’avait ordonné le général Wolfe.
  • 1844 - Malgré les protestations des paroissiens qui ne voient pas l’utilité de faire étudier leurs enfants, l’abbé Joseph Gosselin fait construire trois écoles dans sa paroisse.
  • 1931 - L’Ange-Gardien est la proie d’un pyromane qui sera à l’origine de 21 incendies en une seule année. L’église est détruite ainsi que de nombreuses maisons et une partie du village est ravagée par les flammes au point que douze familles se retrouvent d’un coup à la rue. Le pyromane n’a jamais été identifié.
  • 1997 - Depuis 1997, lorsque la météo le permet, il est possible de traverser un pont de glace comme il se faisait autrefois.

Saviez vous que… Entre 1962 et 1973, de nombreux trésors d’art sacré de la paroisse ont été vendus par le curé de l’époque à des collectionneurs, des antiquaires et des musées sans l’accord des autorités religieuses. En 1978, la fabrique de la paroisse entame des procédures judiciaires contre les Musées nationaux du Canada, le Musée du Québec et certains collectionneurs afin de récupérer ces objets. Ce n’est qu’en 1987 que la question sera définitivement tranchée en faveur de la fabrique par la Cour supérieure du Canada et ce, sans possibilité d’appel. Les objets retrouveront leur emplacement d’origine lors d’une exposition en 1988.


www.langegardien.qc.ca
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Château-Richer

Château-Richer est choisi le chef-lieu de la colonie. Considérée comme la première paroisse rurale organisée de la Nouvelle-France, elle obtient aussi la première charte de village en 1753. Industries de pierre et maritime ont permis de bâtir plusieurs bâtiments du Québec : maisons, Citadelle, Fort de Lévis, etc. Le Centre d’interprétation de la Côte-de-Beaupré et le Centre de généalogie, des archives et des biens culturels de Château-Richer sont situés au village et procurent toute l’information pertinence pour les familles-souches nombreuses sur la Côte-de-Beaupré. La ville a aussi de quoi satisfaire les palais gourmands car fromages, vins, miel, pâtisseries, fruits, légumes et produits de l’érable y sont à l’honneur. Des galeries d’art, des jardins, un moulin, des caveaux à légumes et des sports motorisés sauront également agrémenter votre passage.

  • 1636 - Le territoire déjà nommé Château-Richer accueille ses premiers habitants dont Zacharie Cloutier et Robert Drouin.
  • 1657 - Olivier Letardif concède officiellement des emplacements à de nouveaux colons.
  • 1749 - Nécessitant de trop nombreuses réparations, le manoir seigneurial alors utilisé comme presbytère est détruit. Une nouveau presbytère y est construit et accueillera pour une nuit le marquis de Montcalm en 1756.
  • 1892 - Les frères Toussaint fondent la Toussaint et cie qui fabrique du vin et des liqueurs alcoolisées. Touchés par la campagne de tempérance du début du 20e siècle, les frères Toussaint redirigent leur production vers la fabrication de cidre. L’entreprise ferme ses portes en 1942.
  • 1920 - Le Club sportif de Château-Richer organise des courses de traîneau à chiens. Elles sont si populaires que le chemin de fer met trois wagons à la disposition des ses clients pour suivre la course une partie du parcours.
  • 1993 - Château-Richer est devenu depuis 1993 l’hôte de l’événement Arts et Reflets qui met en valeur des artistes et leurs œuvres.

Saviez vous que… L’hôtel Lefrançois, ouvert en 1858, accueille jusqu’en 1920 des soldats anglais et des notables de Québec venus s’adonner aux sports de plein air tels que la chasse ou la pêche. L’hôtel reçoit aussi de nombreux artistes poètes, peintres et musiciens à la recherche d’inspiration. Ce n’est pas d’hier que date l’attrait de Château-Richer sur les voyageurs!


www.chateauricher.qc.ca
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Sainte-Anne-de-Beaupré

D’abord nommée Petit-Cap, puis Sainte-Anne, la ville de Sainte-Anne-de-Beaupré est officiellement érigée en 1722 par un édit du roi. Grandement marquée par l’influence religieuse dès 1658, la ville devient un lieu de pèlerinage fort important où les dévots à sainte Anne viennent plus nombreux chaque année. Outre l’immanquable visite de la Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré, vous pourrez y voir des musées et des boutiques et prendre part à des croisières qui vous feront découvrir les îles environnantes et l’histoire de ceux qui les ont habitées.

  • 1650 - Les premières concessions de terrains permettent à Louis Gasnier, Julien Fortin, Claude Bouchard et Étienne Racine de s’établir.
  • 1658 - Plus d’une vingtaine de familles vivent à Sainte-Anne-de-Beaupré.
  • 1844 - Les premiers bateaux transportant des pèlerins accostent à Sainte-Anne-de-Beaupré.
  • 1928 - Louis Jobin, l’un des plus grands sculpteurs québécois de son époque meurt à Sainte-Anne-de-Beaupré. Il y exerçait son métier dans son atelier situé près de la Basilique depuis 1896. Malgré la grande popularité de ses œuvres tout au long de sa carrière et le fait que son talent ait été reconnu au-delà des frontières du Québec, Jobin passe toute sa vie dans la pauvreté. Plusieurs de ses pièces décorent l’intérieur du Sanctuaire Sainte-Anne-de-Beaupré.

Saviez vous que… En 1960, la Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré reçoit du pape Jean XXIII une relique de la sainte mère Marie. Cette relique, une partie de l’os de l’avant-bras de Marie, est exposée à l’intérieur du sanctuaire. En 1984, c’est le Pape Jean-Paul II qui vient y célébrer une messe.


www.sainteannedebeaupre.com
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Beaupré

Beaupré voit le jour au début du XXe siècle. Le village doit son origine à l’achalandage toujours croissant de pèlerins visitant Sainte-Anne-de-Beaupré. La construction d’un chemin de fer en 1890 favorisera l’implantation d’une usine papetière qui attirera à son tour de nouveaux résidents. Beaupré est un arrêt idéal pour les amateurs d’activités de plein air telles que le ski, la motoneige, le parapente, le canyoning, le golf ou une ballade en traîneau à chiens.

  • 1926 - S’étant agglomérés autour de Sainte-Anne-de-Beaupré, de nombreux ouvriers travaillant sur le chemin de fer et les nouvelles usines qui s’implantent dans la région demandent que leur hameau soit reconnu comme une nouvelle municipalité.
  • 1927 - La paroisse de Beaupré est érigée par le Cardinal Rouleau.
  • 1943 - La Montmorency Distillery s’installe à Beaupré sur le dite de l’ancienne fonderie où l’on fabriquait des munitions pendant la guerre de 1914-1918. Elle fabrique d’abord de l’alcool de guerre puis du rye-whisky jusqu’en 1977.
  • 1952 - Le moulin de Beaupré s’étant modernisé, on met à la retraite le dernier cheval encore utilisé pour la remplacer par un tracteur. Il était le seul cheval à bénéficier de vacances payées et de conditions de travail négociées par l’Union.
  • 1966 - Inauguration officielle de la station de ski Mont Sainte-Anne. Aujourd’hui, l’endroit est partie intégrante d’un vaste complexe hôtelier, récréatif et sportif qui attire chaque année des milliers de visiteurs.

Saviez vous que… Bien que la station de ski Mont Sainte-Anne ait vu officiellement le jour en 1966, elle accueillait en 1946 sa toute première compétition de ski. Les compétiteurs, qui devaient remonter la pente à pied en portant leur équipement, descendaient une unique piste qui avait été damée à bras et à pied par des bénévoles.


www.villedebeaupre.com
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Saint-Joachim

Situé à l’est de Beaupré, Saint-Joachim est le premier site de colonisation de la Côte-de-Beaupré, apparaissant déjà sous son nom actuel en 1684 dans les lettres de Mgr de Laval, premier évêque de Québec. Autrefois vouée à l’agriculture, la municipalité de Saint-Joachim est aujourd’hui bien connue pour l’observation des milliers d’oies des neiges qui y font escale chaque année, le Festival de l’Oie des Neiges ainsi que pour la Réserve nationale de faune du cap Tourmente où plusieurs activités éducatives et de plein air sont disponibles.

  • 1535 - Jacques Cartier relate dans ses écrits y avoir vu un nombre incroyable d’oiseaux et de poissons de toute sorte.
  • 1685 - À la suggestion de Mgr de Laval, une église est érigée sous le vocable de Saint-Joachim, époux de sainte Anne.
  • 1729 - L’Éléphant, un navire transportant l’évêque de Québec Mgr Dosquet, le gouverneur Vaudreuil et l’intendant Gilles Hocquart, s’échoue à quelques kilomètres du cap Tourmente. Après une longue marche à travers la forêt et les pierres, ceux-ci trouvent refuge à la Petite-Ferme.
  • 1759 - Sous les ordres de James Wolfe, des soldats écossais et américains pillent et incendient Saint-Joachim. Ceux-ci subiront à leur tour une attaque des habitants menés par le curé Portneuf, bien décidé à défendre sa paroisse. Celui-ci et ses comparses ne survivront pas à la bataille.
  • 1894 - Le chemin de fer inauguré en 1889 à Sainte-Anne-de-Beaupré arrive enfin à Saint-Joachim.
  • 1908 - Le Séminaire de Québec accepte de louer les grèves de Saint-Joachim au Club de chasse de Cap-Tourmente qui en a dès lors l’exclusivité pour la chasse sur une longueur de 17 kilomètre.
  • 1969 - Création de la Réserve nationale de faune du cap Toumente qui est le refuge de nombreuses espèces en danger de disparition. C’est d’ailleurs à cet endroit que l’on peut observer chaque année des milliers d’oies des neiges.

Saviez vous que… En 1949, un avion de la Canadian Pacific transportant vingt-trois passagers s’écrase sur le territoire après qu’une bombe placée à bord ait explosé en plein vol. Cet attentat, le premier de l’histoire de l’aviation canadienne, a inspiré le film Le crime d’Ovide Plouffe. Les responsables de ce crime, trois hommes de Québec, ont par la suite été arrêtés et exécutés.

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Saint-Ferréol-les-Neiges

Fondée autour de 1730, la municipalité de Saint-Ferréol-les-Neiges doit son nom à Jean Lyon Saint-Ferréol, supérieur du Séminaire de Québec de l’époque. L’endroit charmera les amateurs de bonne nourriture avec diverses fermes et boutiques proposant de savoureux produits du terroir. Les amoureux de nature et de grands espaces ne seront pas en reste car le parc des Sept-Chutes et ses environs offre d’innombrables possibilités : randonnée pédestre, descente de rivière en bateau pneumatique, vélo de montagne, golf, équitation et détente dans un spa en pleine forêt.

  • 1693 - En expédition dans les terres à l’arrière de Saint-Joachim, l’abbé Louis Soumande informe Mgr de Laval que le territoire, beau et fertile, serait idéal pour la colonisation.
  • 1767 - La première chapelle de Saint-Ferréol-les-Neiges est construite mais elle ne sera desservie fréquemment par un curé qu’en 1801.
  • 1831 - Pendant son étude du territoire, l’abbé Jacrau indique que les habitants abandonnent leurs terres car les récoltes subissent les affres du climat qui dès le mois d’août fait geler le blé. Il note toutefois que ce phénomène s’améliore et que le gel est moins précoce que les années précédentes.
  • 1912 - Construction d’une centrale hydroélectrique sur le site des Sept Chutes par la Compagnie hydraulique Stadacona.
  • 1951 - Pour la première fois de son histoire, le chemin de Saint-Ferréol-les-Neiges est tenu déneigé tout l’hiver grâce au contrat de déneigement accordé à monsieur J. L. Welch.
  • 1999 - Après une pause de 15 ans, la centrale hydroélectrique des Sept Chutes est remise en fonction grâce à un partenariat entre Hydro-Québec et la municipalité de Saint-Ferréol-les-Neiges.

Saviez vous que… D’abord nommée Saint-Ferréol, la municipalité change de nom pour Saint-Ferréol-les-Neiges en 1969 en hommage à cette ressource abondante qui attire de nombreux visiteurs et skieurs dans la région.


www.saintferreollesneiges.qc.ca
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Saint-Tite-des-Caps

Saint-Tite-des-Caps, dont le nom s’inspire de saint Tite, disciple de Paul de Tarse, voit arriver ses premiers habitants en 1853 et devient une paroisse en 1867. Site de villégiature au décor grandiose, Saint-Tite-des-Caps est chaque année l’hôte de l’événement Ombre et Lumière, un symposium-festival qui met en valeur des œuvres d’artistes de la région, des produits du terroir et des pièces d’artisanat local. Aussi, la nature environnante permet aux visiteurs de pratiquer une panoplie d’activités découverte : visite du Musée du coquillage, randonnée, ski, raquette au Sentier des Caps, camping sauvage ou dans un tipi, petit zoo, équitation et baignade.

  • 1850 - Le territoire de Saint-Tite-des-Caps commence véritablement à se peupler. Dès 1851, on compte 22 familles établies dont plusieurs sont originaires de Beauport et de l’île d’Orléans.
  • 1867 - Le village accueille son premier curé résidant et entreprend de lui bâtir un presbytère. Cette année est considérée comme étant la date de fondation officielle de la paroisse par les habitants, malgré le fait que les lettres d’érection canonique de l’évêque n’arrivent qu’en 1876.
  • 1894 - La construction de l’église est achevée.
  • 1921 - Un grave incendie détruit la quasi-totalité du village. Une seule maison, celle de Gédéon Poulin, est épargnée par les flammes.
  • 1953 - Construction de la côte de la Miche, route reliant la Côte-de-Beaupré à Saint-Tite-des-Caps.
  • 2001 - L’ancien Séminaire Saint-Alphonse de Sainte-Anne-de-Beaupré déménage à Saint-Tite-des-Caps et devient le Collège Saint-Alphonse.

Saviez vous que… Dans les années 1950, près de 70 fermes de production laitière sont installées à Sainte-Tite-des-Caps. En 2002, il ne reste que cinq fermes qui produisent à elles seules autant de lait que l’ensemble des 70 fermes des années 50.


www.sainttitedescaps.com
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